Compte rendu médical en radiologie : guide pratique pour les radiologues
Introduction
Dans le domaine exigeant de la radiologie, le compte rendu médical est bien plus qu'une simple formalité administrative. Il représente le pilier de la communication clinique, un document essentiel qui synthétise des informations complexes pour guider la prise de décision thérapeutique et le suivi des patients. Un rad compte rendu médical de qualité assure une transmission claire, précise et rapide des observations radiologiques, permettant ainsi une collaboration optimale entre les radiologues et les médecins référents. La précision diagnostique est fondamentale, mais sa valeur est amplifiée par un reporting structuré et intelligible. C'est pourquoi, chers confrères radiologues, l'amélioration continue de nos pratiques de compte rendu est primordiale.
Ce guide pratique explore les bonnes pratiques et les innovations technologiques, notamment l'intelligence artificielle (IA), qui transforment la manière dont nous rédigeons et diffusons nos comptes rendus. Nous aborderons les aspects fondamentaux de la rédaction, les défis actuels, et comment des outils modernes peuvent alléger la charge de travail tout en renforçant la qualité et la pertinence de nos rapports. L'objectif est de vous fournir des clés pour optimiser vos comptes rendus, en garantissant clarté, exhaustivité et standardisation, éléments indispensables à l'ère de la médecine personnalisée.
Définition et concepts clés
Le compte rendu médical en radiologie est un document écrit qui consigne les résultats d'un examen d'imagerie médicale. Il traduit les images en un langage clinique compréhensible, fournissant des observations objectives, des interprétations diagnostiques et, si nécessaire, des recommandations. Ce document est la pierre angulaire de la communication interprofessionnelle, reliant le radiologue au clinicien et, in fine, au patient.
Sa fonction principale est de répondre à la question clinique posée par le médecin référent, en décrivant avec précision les anomalies détectées ou en confirmant l'absence de pathologie significative. La clarté est essentielle, car le compte rendu doit être interprétable sans ambiguïté par des professionnels de différentes spécialités médicales. Il doit éviter le jargon excessif et privilégier une terminologie standardisée.
Plusieurs concepts clés sous-tendent la rédaction d'un compte rendu de qualité. La reproductibilité des observations est capitale, permettant à d'autres radiologues ou cliniciens de retrouver les mêmes éléments sur les images. La concision, sans sacrifier l'exhaustivité, est également recherchée pour faciliter la lecture et l'assimilation des informations critiques. Enfin, la pertinence clinique doit toujours guider la sélection et la hiérarchisation des informations.
Un bon rad compte rendu médical intègre des éléments d'identification clairs (patient, examen, date), une anamnèse concise, une description méthodique des images, une conclusion diagnostique et des recommandations. Il doit être structuré de manière logique, souvent en suivant un plan prédéfini pour une meilleure lisibilité. L'utilisation de modèles et de termes contrôlés, comme ceux proposés par RadLex, contribue grandement à cette standardisation.
Indications cliniques et objectifs
Les examens d'imagerie sont prescrits pour une multitude d'indications cliniques, allant du dépistage à la surveillance post-thérapeutique, en passant par le diagnostic étiologique de symptômes. Le compte rendu doit toujours être rédigé en tenant compte de ces indications spécifiques. Il ne s'agit pas seulement de décrire ce qui est vu, mais d'interpréter ces observations dans le contexte clinique du patient.
L'objectif principal est de fournir une réponse claire et exploitable à la question clinique. Par exemple, pour une suspicion d'appendicite, le compte rendu devra confirmer ou infirmer la présence d'une appendicite aiguë et écarter d'autres diagnostics différentiels. Pour un suivi oncologique, il s'agira de quantifier la réponse au traitement ou de détecter une récidive.
Le compte rendu sert également à documenter l'état du patient à un moment donné, ce qui est crucial pour le suivi longitudinal. Il peut orienter vers des examens complémentaires, des consultations spécialisées, ou même des gestes interventionnels. Ses limites doivent être explicitement mentionnées, notamment en cas d'artéfacts significatifs, de couverture incomplète de la zone d'intérêt, ou de limites inhérentes à la technique utilisée.
Les contre-indications aux examens d'imagerie (par exemple, l'allergie aux produits de contraste iodés pour la tomodensitométrie [TDM], la présence d'implants ferromagnétiques pour l'imagerie par résonance magnétique [IRM]) doivent être connues et, si elles ont influencé le protocole, cela peut être mentionné dans le compte rendu pour expliquer des limites d'interprétation. La pertinence d'un examen est souvent évaluée en amont, mais le radiologue joue un rôle essentiel dans la validation de l'adéquation de l'examen à la situation clinique.
Techniques et protocoles
Chaque modalité d'imagerie possède ses propres forces et faiblesses, et le choix du protocole est crucial pour obtenir les informations diagnostiques optimales. La connaissance approfondie de ces techniques permet au radiologue de mieux contextualiser ses observations et d'en évaluer la robustesse. Une description claire de la technique utilisée est souvent un préambule important au compte rendu.
IRM
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une modalité puissante, non irradiante, qui excelle dans la caractérisation des tissus mous. Ses séquences variées (T1, T2, FLAIR, diffusion, perfusion, spectroscopie) permettent d'explorer différentes propriétés tissulaires. Le choix des séquences et des paramètres d'acquisition est adapté à l'indication clinique (par exemple, séquences spécifiques pour l'exploration cérébrale, ostéoarticulaire, abdominale ou cardiaque).
Les artéfacts en IRM peuvent être nombreux (mouvement, susceptibilité magnétique, repliement) et nécessitent une attention particulière lors de l'interprétation. Leur présence et leur impact sur la qualité de l'examen peuvent être mentionnés dans le compte rendu. L'utilisation de produits de contraste à base de gadolinium améliore la détection et la caractérisation de certaines lésions, mais implique des précautions, notamment en cas d'insuffisance rénale sévère.
Dans un contexte où la vitesse et la précision sont primordiales, les avancées technologiques en IRM, combinées à l'intelligence artificielle, permettent d'optimiser les protocoles et d'accélérer l'interprétation. Pour en savoir plus sur l'impact de l'IA sur cette modalité, vous pouvez consulter notre article sur comment l'IA améliore la vitesse et la précision des rapports d'IRM : une analyse détaillée.
TDM
La tomodensitométrie (TDM) utilise les rayons X pour produire des images en coupes du corps. Elle est rapide, largement disponible et particulièrement efficace pour l'étude des structures osseuses, des poumons, et des pathologies aiguës abdominales ou cérébrales. Les protocoles d'acquisition varient en fonction de l'organe étudié et de la pathologie recherchée (par exemple, TDM cérébrale sans injection pour un AVC hémorragique, TDM thoraco-abdomino-pelvienne avec injection pour le bilan d'extension oncologique).
L'utilisation de produits de contraste iodés est fréquente pour visualiser les vaisseaux, les parenchymes et les processus inflammatoires ou tumoraux. La gestion de la dose d'irradiation est une préoccupation majeure en TDM. Les radiologues doivent optimiser les protocoles pour obtenir une qualité d'image suffisante avec la dose la plus faible possible, selon le principe ALARA (As Low As Reasonably Achievable). Les reconstructions multiplanaires et en 3D sont des outils essentiels pour l'interprétation.
Les recommandations de la Société Française de Radiologie (SFR) sur la radioprotection et les doses sont des références incontournables pour guider nos pratiques.
Échographie / Radiographie / Médecine nucléaire
L'échographie est une technique non irradiante, dynamique, largement utilisée pour l'exploration des tissus mous, des organes abdominaux, pelviens, thyroïdiens et vasculaires. Elle est opérateur-dépendante, ce qui souligne l'importance de la compétence de l'examinateur et de la description précise des conditions d'examen dans le compte rendu.
La radiographie standard reste l'examen de première intention pour de nombreuses pathologies osseuses et thoraciques. Malgré son apparente simplicité, son interprétation nécessite une expertise pour détecter les anomalies subtiles. Les clichés dynamiques ou avec des incidences particulières peuvent être requis.
La médecine nucléaire, incluant la tomographie par émission de positons (TEP-TDM) et la scintigraphie, évalue la fonction des organes plutôt que leur seule anatomie. Elle utilise des radiopharmaceutiques et est cruciale en oncologie, cardiologie et neurologie. Le compte rendu de médecine nucléaire intègre à la fois les données physiologiques et anatomiques, souvent combinées à des images TDM ou IRM.
Interprétation et signes radiologiques
L'interprétation des images est l'essence même du travail du radiologue. Elle consiste à reconnaître des patterns, à identifier des signes pathologiques et à les contextualiser cliniquement. La description des signes doit être objective, claire et utiliser une terminologie standardisée pour éviter toute ambiguïté dans le rad compte rendu médical.
Signes majeurs
Pour chaque modalité et chaque organe, il existe des signes radiologiques majeurs qui sont fortement suggestifs de certaines pathologies. Par exemple, en TDM cérébrale, une hyperdensité spontanée peut évoquer une hémorragie. En IRM du genou, un hypersignal T2 au niveau du ménisque peut indiquer une fissure. La description de ces signes doit être précise : localisation, taille, nombre, morphologie, intensité du signal ou densité, prise de contraste, et retentissement sur les structures adjacentes.
Il est crucial de hiérarchiser les observations dans le compte rendu, en mettant en évidence les éléments les plus pertinents pour la question clinique. Les mesures doivent être systématiquement incluses pour les lésions quantifiables, facilitant ainsi le suivi et la comparaison avec des examens ultérieurs. L'utilisation de schémas ou de classifications standardisées (par exemple, BI-RADS pour le sein, PI-RADS pour la prostate) est fortement recommandée pour la reproductibilité et la clarté.
Diagnostics différentiels et pièges
Le radiologue doit toujours envisager un éventail de diagnostics différentiels face à une image. Cette démarche intellectuelle permet d'affiner l'interprétation et d'éviter les erreurs. Le compte rendu peut, dans certains cas, mentionner les diagnostics différentiels pertinents, surtout si l'image n'est pas pathognomonique d'une entité unique.
Les pièges sont fréquents en radiologie : variantes anatomiques mal interprétées comme des pathologies, artéfacts simulant des lésions, superpositions d'éléments, ou encore des pathologies rares mimant des affections courantes. Une connaissance approfondie de l'anatomie, des variantes, des limites des techniques et de l'expérience clinique est essentielle pour les éviter. Lorsque ces pièges sont rencontrés, il est important d'en discuter dans le compte rendu pour expliquer une éventuelle incertitude diagnostique ou proposer des examens complémentaires pour lever le doute.
Qualité, sécurité et dose
La qualité et la sécurité des soins en imagerie sont des préoccupations majeures, encadrées par des réglementations strictes au niveau national et européen. Le radiologue est au cœur de cette démarche, garantissant non seulement la qualité diagnostique, mais aussi la protection des patients et du personnel.
La radioprotection est un principe fondamental de la TDM et de la radiographie, visant à minimiser l'exposition aux rayonnements ionisants tout en maintenant une qualité d'image suffisante. Les unités de mesure de la dose (millisieverts [mSv]) sont importantes, et les niveaux de référence diagnostiques (NRD) établis par des autorités comme l'Haute Autorité de Santé (HAS) en France, ou l'European Society of Radiology (ESR) au niveau européen, servent de repères pour l'optimisation des protocoles. Le compte rendu peut parfois inclure des informations sur la dose administrée, surtout pour les examens à forte irradiation ou les suivis longitudinaux.
La sécurité en IRM concerne la gestion des champs magnétiques puissants, avec des précautions strictes pour les patients porteurs d'implants métalliques ou électroniques. Les réactions aux produits de contraste, qu'il s'agisse de produits iodés ou de gadolinium, doivent également être gérées avec rigueur, en évaluant les antécédents allergiques et la fonction rénale du patient.
L'assurance qualité englobe l'ensemble du processus d'imagerie, de la prescription à la diffusion du compte rendu. Cela inclut la maintenance des équipements, la formation continue du personnel, la relecture des examens et l'évaluation des pratiques. Un compte rendu clair et complet contribue directement à cette démarche qualité globale.
IA et automatisation du compte rendu
L'intelligence artificielle (IA) est en train de révolutionner de nombreux aspects de la radiologie, et le compte rendu médical ne fait pas exception. Les outils basés sur l'IA promettent d'améliorer la vitesse, la précision et la standardisation des rapports, libérant ainsi du temps pour le radiologue pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Les systèmes de reporting structuré, facilités par l'IA, garantissent que toutes les informations pertinentes sont incluses de manière cohérente. L'utilisation de lexiques standardisés comme RadLex ou DICOM (Digital Imaging and Communications in Medicine) est encouragée pour une interopérabilité et une clarté accrues. L'IA peut aider à remplir ces modèles en extrayant automatiquement des informations clés des dictées vocales ou des mesures effectuées sur les images.
Les cas d'usage de l'IA sont multiples : reconnaissance vocale avancée, détection assistée par ordinateur (CADe), quantification automatique des lésions, aide à la classification et même génération de brouillons de comptes rendus. Ces technologies ne visent pas à remplacer le radiologue, mais à le soutenir, à réduire la variabilité inter-observateur et à prévenir les erreurs ou les omissions. Par exemple, l'IA peut identifier des nodules pulmonaires passés inaperçus ou mesurer automatiquement la taille d'une masse tumorale sur plusieurs examens.
L'intégration de l'IA dans le workflow du radiologue peut transformer l'efficacité des services d'imagerie. Des solutions comme Rad Report AI sont conçues pour transformer vos dictées de comptes rendus en rapports structurés et formatés en quelques secondes. En automatisant la rédaction, vous gagnez un temps précieux et assurez une qualité constante. Pour explorer les bénéfices concrets, nous vous invitons à essayer Rad Report AI et découvrir comment les 5 principaux avantages des rapports de radiologie assistés par l'IA en 2025 peuvent transformer votre pratique quotidienne.
Ces outils permettent non seulement d'accélérer le processus de rédaction, mais aussi de s'assurer que le rad compte rendu médical est complet, précis et conforme aux dernières recommandations. Ils contribuent à une meilleure standardisation et à une diffusion plus rapide des informations diagnostiques essentielles.
Workflow PACS/RIS et standardisation
Le compte rendu radiologique s'inscrit dans un écosystème complexe, comprenant le système d'archivage et de communication d'images (PACS) et le système d'information radiologique (RIS). L'intégration de ces systèmes est cruciale pour un workflow fluide, de la prise de rendez-vous à la diffusion du rapport final. La standardisation joue un rôle clé dans l'efficacité de cet ensemble.
Un workflow optimisé permet une collaboration efficace entre le radiologue, les manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM), les secrétaires médicales et les cliniciens. Les modèles de compte rendu, les checklists et les guides de rédaction intégrés au RIS peuvent aider à maintenir la cohérence et l'exhaustivité des rapports. La mise en place de ces outils facilite le travail quotidien et réduit la charge cognitive du radiologue.
La standardisation du langage et de la structure du compte rendu est facilitée par l'utilisation de terminologies contrôlées comme RadLex, qui fournit un lexique universel pour la radiologie. Cela permet une meilleure interopérabilité des données, une recherche plus efficace et une analyse automatisée des rapports. Les objectifs incluent l'amélioration de la qualité des soins, la réduction des erreurs et l'optimisation des ressources.
Pour aller plus loin dans l'automatisation des rapports de radiologie et comprendre les différentes options disponibles, un guide complet des outils d'IA pour l'automatisation des rapports de radiologie peut s'avérer très utile. Ce type de ressource permet de choisir la solution la plus adaptée à vos besoins spécifiques.
Cas cliniques types
La théorie est essentielle, mais l'application pratique est ce qui ancre la connaissance. Voici quelques mini-cas cliniques pour illustrer l'importance d'un rad compte rendu médical bien structuré.
Cas 1 : Douleurs abdominales aiguës chez un homme jeune
Présentation : Patient de 25 ans, présentant des douleurs de la fosse iliaque droite, nausées, et légère fièvre. Suspicion clinique d'appendicite aiguë. Choix de la modalité : Échographie abdominale en première intention, complétée par une TDM abdominale en cas de doute diagnostique ou de complications. Findings clés : Échographie : structure tubulaire borgne, non compressible, hyperéchogène, de 8 mm de diamètre dans la FID. TDM : appendice dilaté (11 mm), paroi épaissie et rehaussée, infiltrat graisseux péri-appendiculaire. Angle du compte rendu : Description précise des signes, mesure de l'appendice, absence de complications (plastron, abcès). Conclusion formelle : "Appendicite aiguë". Recommandation : "Avis chirurgical rapide".
Cas 2 : Toux chronique et dyspnée chez une patiente fumeuse
Présentation : Patiente de 60 ans, tabagique, se plaignant de toux persistante et de dyspnée d'effort croissante. Choix de la modalité : Radiographie thoracique, suivie d'une TDM thoracique haute résolution (TDM-HR) si la radiographie est anormale ou en cas de forte suspicion clinique. Findings clés : Radiographie : opacités réticulaires diffuses bilatérales, plus marquées aux bases. TDM-HR : épaississement septal interlobulaire, images en rayon de miel, dilatations des bronches de traction, prédominant aux bases et en sous-pleural. Angle du compte rendu : Description exhaustive des anomalies parenchymateuses, localisation, type (fibrose, emphysème). Conclusion : "Aspects compatibles avec une fibrose pulmonaire idiopathique". Recommandation : "Discussion en RCP pneumologique".
Cas 3 : Céphalées persistantes et troubles neurologiques focaux
Présentation : Patient de 50 ans, sans antécédent, qui développe des céphalées depuis 3 semaines, avec une faiblesse progressive du membre supérieur droit. Choix de la modalité : IRM cérébrale avec injection de gadolinium. Findings clés : IRM : Lésion intra-axiale temporo-pariétale gauche, hétérogène, avec nécrose centrale, œdème péritumoral important et effet de masse sur le ventricule latéral homolatéral. Prise de contraste annulaire après injection. Angle du compte rendu : Localisation précise, dimensions (multi-axiales), caractéristiques du signal, œdème, effet de masse. Conclusion : "Processus expansif intra-axial d'allure très suspecte, évoquant en premier lieu une lésion secondaire ou un gliome de haut grade." Recommandation : "Bilan oncologique et neurochirurgical rapide".
Modèles de compte rendu et checklists
L'utilisation de modèles et de checklists est une approche éprouvée pour garantir la complétude et la cohérence des comptes rendus. Ces outils structurants aident à ne pas oublier d'informations cruciales, en particulier dans des situations d'urgence ou de forte charge de travail. Ils favorisent également la standardisation au sein d'un même service ou d'une même institution.
Un modèle de rad compte rendu médical typique devrait inclure les sections suivantes :
- Identification du patient et de l'examen : Nom, prénom, date de naissance, numéro de dossier, date et heure de l'examen, modalité.
- Anamnèse clinique et indication : Question clinique posée par le référent.
- Technique : Modalité, protocoles spécifiques, injection de contraste si applicable.
- Comparaison : Référence aux examens antérieurs pertinents.
- Description : Observations détaillées, organisées par système ou région anatomique.
- Conclusion / Interprétation : Réponse directe à la question clinique, diagnostic principal, diagnostics différentiels majeurs.
- Recommandations : Suivi, examens complémentaires, avis spécialisé.
- Radiologue : Nom et signature.
Une checklist peut être concise :
- Informations patient/examen complètes ?
- Anamnèse pertinente résumée ?
- Technique d'imagerie et contraste décrits ?
- Examens antérieurs comparés ?
- Toutes les observations pertinentes décrites ?
- Mesures des lésions principales incluses ?
- Conclusion claire et pertinente par rapport à la question clinique ?
- Diagnostics différentiels discutés si nécessaire ?
- Recommandations appropriées formulées ?
- Orthographe et grammaire vérifiées ?
Ces outils, surtout lorsqu'ils sont intégrés dans des solutions logicielles intelligentes, deviennent des atouts majeurs pour la qualité et la rapidité de la rédaction des rapports.
FAQ
Qu'est-ce qu'un compte rendu structuré en radiologie ?
Un compte rendu structuré utilise des champs prédéfinis et une terminologie contrôlée pour organiser les informations de manière logique et cohérente. Il assure l'exhaustivité des données et facilite leur extraction pour la recherche ou l'analyse.
Comment l'IA peut-elle aider à la rédaction du compte rendu ?
L'IA peut assister le radiologue en automatisant la reconnaissance vocale, en proposant des modèles pré-remplis, en détectant des anomalies sur les images, ou en générant des brouillons de rapports, réduisant ainsi le temps de rédaction et les erreurs.
Pourquoi la standardisation est-elle importante pour le compte rendu médical ?
La standardisation améliore la clarté, la reproductibilité et l'interopérabilité des comptes rendus. Elle facilite la communication entre professionnels, la recherche d'informations et l'analyse de grandes bases de données d'imagerie.
Le compte rendu doit-il mentionner la dose d'irradiation ?
Dans certains cas, notamment pour les examens à forte irradiation (TDM) ou lors de suivis répétés, il est pertinent de mentionner la dose d'irradiation pour assurer la traçabilité et optimiser la radioprotection du patient, en se basant sur les recommandations des autorités sanitaires.
Quel est le rôle du PACS et du RIS dans le processus de compte rendu ?
Le PACS (Picture Archiving and Communication System) et le RIS (Radiology Information System) sont des systèmes informatiques qui gèrent respectivement les images et les informations administratives/cliniques. Leur intégration permet un workflow fluide, de la programmation de l'examen à l'archivage et à la diffusion du compte rendu.
Glossaire
- ALARA : "As Low As Reasonably Achievable" – Principe de radioprotection visant à maintenir les doses d'irradiation aussi basses que raisonnablement possibles.
- BI-RADS : "Breast Imaging Reporting and Data System" – Système de classification des lésions mammaires en imagerie.
- CADe : "Computer-Aided Detection" – Outils informatiques d'aide à la détection de lésions sur les images médicales.
- DICOM : "Digital Imaging and Communications in Medicine" – Standard international pour la manipulation, le stockage, l'impression et la transmission d'images médicales.
- Dyspnée : Difficulté respiratoire ou sensation d'essoufflement.
- FLAIR : "Fluid-Attenuated Inversion Recovery" – Séquence IRM supprimant le signal du liquide céphalo-rachidien pour mieux visualiser les lésions périventriculaires.
- HAS : Haute Autorité de Santé – Autorité publique indépendante française contribuant à la régulation du système de santé.
- IRM : Imagerie par résonance magnétique – Technique d'imagerie non irradiante utilisant un champ magnétique puissant et des ondes radio.
- mSv : Millisievert – Unité de mesure de la dose efficace de rayonnement ionisant reçue par un organisme.
- NRD : Niveaux de Référence Diagnostiques – Valeurs de dose ou d'activité de référence pour des examens types, visant à optimiser la radioprotection.
- PACS : Picture Archiving and Communication System – Système d'archivage et de communication des images médicales.
- PI-RADS : "Prostate Imaging Reporting and Data System" – Système de classification des lésions prostatiques en IRM.
- RadLex : Lexique radiologique standardisé, développé par la Radiological Society of North America (RSNA).
- RIS : Radiology Information System – Système d'information radiologique gérant les flux de travail et les données administratives du service de radiologie.
- SFR : Société Française de Radiologie – Société savante regroupant les professionnels de la radiologie en France.
- TDM : Tomodensitométrie – Technique d'imagerie utilisant les rayons X pour produire des images en coupes du corps.
- TEP-TDM : Tomographie par émission de positons couplée à la TDM – Examen de médecine nucléaire combinant imagerie fonctionnelle et anatomique.
Avertissement : Cet article est destiné aux professionnels de santé et ne constitue en aucun cas un avis médical. Les informations fournies sont à titre informatif et ne sauraient remplacer le jugement clinique d'un professionnel qualifié. Toute décision concernant la prise en charge d'un patient doit être basée sur une évaluation clinique complète.
Conclusion
Le compte rendu médical en radiologie est un élément central de la prise en charge des patients, un véritable pont entre la technique d'imagerie et la décision clinique. Sa clarté, sa précision et sa rapidité ont un impact direct sur la qualité des soins et la sécurité des patients. En tant que radiologues, notre engagement envers l'excellence du rad compte rendu médical est une composante inaliénable de notre mission diagnostique.
L'intégration de nouvelles technologies, notamment l'intelligence artificielle, offre des perspectives prometteuses pour automatiser les tâches répétitives, standardiser la terminologie et améliorer l'efficacité globale du processus de reporting. Ces innovations nous permettent de nous concentrer sur l'interprétation complexe et la valeur ajoutée clinique, tout en assurant une diffusion rapide et fiable de nos diagnostics.
Nous vous encourageons à explorer les outils modernes qui peuvent transformer votre quotidien. Rad Report AI est une solution conçue pour vous aider à générer des comptes rendus radiologiques structurés et précis en un temps record. N'hésitez pas à essayer Rad Report AI pour découvrir comment automatiser le reporting radiologique peut simplifier votre travail et améliorer la qualité de vos rapports.

