Études de Cas

5 exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA aujourd'hui

Par Rad Report AI 27 novembre 2025 20 min de lecture
5 exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA aujourd'hui

Introduction

L'intelligence artificielle (IA) n'est plus une simple promesse futuriste pour le domaine médical ; elle est devenue une réalité tangible, transformant déjà les pratiques en radiologie. Pour les radiologues, les résidents et les professionnels de l'imagerie, l'intégration de l'IA représente une opportunité sans précédent d'optimiser les opérations quotidiennes.

Cet article se propose d'explorer des exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA. Loin des spéculations, nous allons détailler comment des solutions d'IA innovantes résolvent des problèmes pratiques, améliorent l'efficacité et la précision, et redéfinissent la manière dont les diagnostics sont posés. Nous verrons comment l'IA ne se contente pas d'automatiser, mais de véritablement augmenter les capacités humaines, permettant aux équipes de se concentrer sur les tâches à plus forte valeur ajoutée.

De la priorisation intelligente des examens à l'automatisation de la relecture des comptes rendus, découvrez comment ces outils transforment déjà le quotidien de nombreux services. Il est crucial de comprendre que ces avancées ne sont pas des innovations lointaines, mais des applications actuelles et éprouvées qui apportent des bénéfices immédiats. Vous découvrirez comment l'IA peut alléger votre charge de travail et améliorer la qualité de vos prestations.

Définition et concepts clés

Avant de plonger dans les exemples concrets, il est essentiel de clarifier certains termes. L'intelligence artificielle (IA) en radiologie fait référence à l'utilisation d'algorithmes informatiques et de systèmes d'apprentissage automatique (machine learning) pour analyser des images médicales, automatiser des tâches ou assister les professionnels dans leurs décisions. Le but n'est pas de remplacer le radiologue, mais de lui fournir des outils puissants pour optimiser son travail.

Le "flux de travail" (ou workflow) en radiologie englobe l'ensemble des étapes, de la prescription d'un examen à la validation finale du compte rendu, en passant par l'acquisition des images, leur interprétation et leur gestion dans les systèmes d'information. L'amélioration de la productivité, quant à elle, se mesure par la capacité à réaliser plus d'examens ou de comptes rendus avec la même qualité, dans un laps de temps réduit, ou à réduire les erreurs et les tâches répétitives.

Les technologies d'IA les plus pertinentes dans ce contexte incluent l'apprentissage profond (deep learning), en particulier les réseaux neuronaux convolutifs (CNN) pour l'analyse d'images, et le traitement du langage naturel (NLP) pour l'analyse et la génération de texte médical. Ces technologies permettent de reconnaître des motifs complexes dans les images, de détecter des anomalies, ou de transformer des dictées en comptes rendus structurés.

La standardisation des données, comme les normes DICOM (Digital Imaging and Communications in Medicine) pour les images et HL7 (Health Level Seven) pour les informations cliniques, est fondamentale pour l'intégration réussie de l'IA. Ces standards facilitent l'interopérabilité entre les différents systèmes (PACS, RIS, SIH) et les outils d'IA, garantissant un échange d'informations fluide et sécurisé.

Indications cliniques et objectifs

L'IA en radiologie s'applique à un large éventail d'indications cliniques, avec des objectifs bien définis. Le principal objectif est d'améliorer l'efficience diagnostique, de réduire le temps d'interprétation, et d'optimiser l'allocation des ressources. Par exemple, l'IA peut aider à détecter des lésions subtiles qui pourraient être manquées en raison de la fatigue visuelle du radiologue.

Les outils d'IA sont particulièrement utiles dans les situations où le volume d'examens est élevé, la détection précoce est cruciale, ou la variation inter-observateur doit être minimisée. Ils peuvent soutenir le dépistage de pathologies comme les nodules pulmonaires, les fractures, les hémorragies cérébrales ou les cancers du sein, augmentant ainsi la sensibilité et la spécificité des diagnostics.

Cependant, il est important de noter que l'IA a aussi ses limites. Elle ne remplace pas le jugement clinique du radiologue et doit être perçue comme un outil d'assistance. Les biais dans les données d'entraînement peuvent entraîner des performances réduites sur certaines populations, et l'intégration éthique et réglementaire reste un enjeu majeur. La Société Française de Radiologie (SFR) et l'European Society of Radiology (ESR) publient régulièrement des recommandations sur l'utilisation appropriée de l'IA.

Les contre-indications à l'utilisation de l'IA sont rares, mais il est crucial de s'assurer de la validation clinique des algorithmes dans le contexte spécifique d'utilisation. Chaque outil doit être évalué pour sa performance et sa robustesse, et le radiologue doit toujours avoir le dernier mot dans l'interprétation finale. L'objectif ultime est d'améliorer les soins aux patients en rendant la radiologie plus rapide, plus précise et plus accessible.

Techniques et protocoles

L'IA peut améliorer l'efficacité à toutes les étapes des techniques d'imagerie. Que ce soit en IRM, TDM, échographie ou radiographie, des protocoles optimisés par l'IA permettent d'obtenir des images de meilleure qualité, de réduire le temps d'acquisition ou de minimiser la dose patient.

IRM

En imagerie par résonance magnétique (IRM), l'IA contribue à l'optimisation des séquences et des paramètres. Des algorithmes peuvent réduire le temps d'acquisition tout en maintenant, voire en améliorant, la qualité de l'image, notamment en débruitant les images ou en reconstruisant des images à partir de données sous-échantillonnées. Cela est particulièrement bénéfique pour les patients claustrophobes ou pédiatriques, qui ont du mal à rester immobiles longtemps.

L'IA aide également à la détection et à la correction des artefacts de mouvement, un défi majeur en IRM. En analysant les données brutes ou les images reconstruites, l'IA peut identifier et corriger les distorsions, améliorant ainsi la lisibilité des images et la fiabilité diagnostique. L'optimisation des protocoles via l'IA permet aux services d'IRM d'augmenter leur débit sans compromettre la qualité diagnostique.

TDM

En tomodensitométrie (TDM), l'IA joue un rôle crucial dans la gestion de la dose de rayonnement. Des solutions d'IA peuvent optimiser les paramètres d'acquisition pour réduire significativement la dose administrée aux patients, tout en maintenant un niveau de bruit acceptable pour le diagnostic. Ceci est particulièrement important pour les examens de suivi ou pour les populations sensibles comme les enfants.

L'IA est également utilisée pour la reconstruction d'images à faible dose et pour la caractérisation tissulaire automatisée. Par exemple, des algorithmes peuvent segmenter automatiquement des organes ou des lésions, fournissant des mesures précises et reproductibles. La détection assistée par ordinateur (CAD) pour les nodules pulmonaires ou les lésions osseuses est un autre domaine où l'IA apporte une aide précieuse.

Échographie / Radiographie / Médecine nucléaire

En échographie, l'IA peut aider à l'acquisition d'images en guidant l'opérateur vers les meilleures vues et en optimisant les paramètres. Elle peut aussi automatiser les mesures (par exemple, la fraction d'éjection cardiaque) et détecter des anomalies. Pour la radiographie, l'IA est très efficace pour le dépistage de fractures, de pneumothorax ou pour l'analyse de l'âge osseux, réduisant ainsi le temps de lecture initial.

En médecine nucléaire, l'IA contribue à la reconstruction d'images TEP (tomographie par émission de positons) et TEMP (tomographie par émission monophotonique) à partir de données moins volumineuses, diminuant ainsi la dose de traceur. Elle peut également améliorer la quantification des lésions et l'évaluation de la réponse thérapeutique, offrant une plus grande précision dans le suivi des patients oncologiques. Ces applications des exemples concrets de réussite de l'IA dans les services de radiologie illustrent parfaitement comment l'IA peut s'intégrer à toutes les modalités.

Interprétation et signes radiologiques

L'interprétation des images radiologiques est une tâche complexe et chronophage. L'IA intervient ici comme un co-pilote intelligent, aidant à identifier les signes majeurs et à différencier les pathologies.

Signes majeurs

L'IA excelle dans la détection de signes radiologiques majeurs, en particulier dans les études de grande cohorte ou les examens de dépistage. Pour les nodules pulmonaires, par exemple, des algorithmes d'IA peuvent identifier des nodules de petite taille qui pourraient être manqués par l'œil humain, réduisant ainsi les faux négatifs. De même, en mammographie, l'IA peut signaler des microcalcifications ou des masses suspectes, augmentant la sensibilité du dépistage du cancer du sein.

Ces systèmes ne se contentent pas de détecter ; ils peuvent aussi classer les lésions selon des systèmes de score standardisés comme le BI-RADS pour le sein ou le PI-RADS pour la prostate, fournissant ainsi une orientation précieuse pour la suite de la prise en charge. Le soutien de l'IA dans l'identification des signes majeurs contribue à une lecture plus rapide et plus fiable des examens, ce qui est un des exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA les plus significatifs.

Diagnostics différentiels et pièges

Malgré sa puissance, l'IA n'est pas infaillible et ne remplace pas l'expertise humaine, surtout face aux diagnostics différentiels complexes et aux pièges radiologiques. Cependant, elle peut être un excellent outil d'aide à la décision. Certains systèmes d'IA sont capables de suggérer des diagnostics différentiels basés sur l'analyse des images et les données cliniques, ouvrant ainsi la voie à des réflexions que le radiologue pourrait ne pas avoir considérées immédiatement.

Les pièges fréquents, tels que les artefacts, les variantes anatomiques ou les lésions mimant des pathologies graves, peuvent parfois être détectés ou signalés par l'IA, alertant le radiologue. Par exemple, une IA entraînée sur des milliers de cas peut mieux distinguer une consolidation inflammatoire d'une néoplasie débutante dans des situations ambiguës. Cette assistance permet de réduire les erreurs diagnostiques et d'améliorer la confiance du radiologue dans son interprétation.

Qualité, sécurité et dose

La qualité des soins, la sécurité du patient et la gestion de la dose sont des préoccupations centrales en radiologie. L'IA offre des solutions innovantes pour améliorer ces aspects, conformément aux directives européennes et françaises.

En matière de dose, l'IA permet des protocoles d'acquisition à faible dose en TDM sans compromettre la qualité diagnostique, un aspect fondamental pour la radioprotection. L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) en France, ainsi que l'European Society of Radiology (ESR), émettent des directives strictes concernant la réduction de l'exposition aux rayonnements. L'IA aide les services à s'aligner sur ces normes en optimisant les paramètres d'exposition et en réduisant le besoin d'examens répétés.

Pour la sécurité, l'IA peut alerter le radiologue sur des situations à risque, comme la détection d'implants métalliques avant une IRM ou l'identification de contre-indications à l'injection de produit de contraste. Elle peut également améliorer la traçabilité des procédures et la conformité aux protocoles, contribuant à un environnement de travail plus sûr. Pour en savoir plus sur les recommandations nationales, vous pouvez consulter le site de la Société Française de Radiologie (SFR).

L'IA participe également à l'amélioration continue de la qualité. En analysant de grands ensembles de données d'images et de diagnostics, elle peut identifier des tendances, des variations dans les pratiques ou des domaines où la performance diagnostique pourrait être améliorée. Cette capacité d'auto-apprentissage et d'audit est un atout précieux pour les services de radiologie cherchant l'excellence. L'optimisation de la qualité par l'IA est un excellent exemple de son impact sur la productivité globale.

IA et automatisation du compte rendu

L'automatisation du compte rendu radiologique est l'un des domaines où l'IA démontre le plus grand potentiel d'amélioration du flux de travail et de la productivité. Le temps passé à dicter, relire et finaliser les rapports représente une part significative de la journée d'un radiologue. Les solutions d'IA peuvent transformer ce processus.

Grâce au traitement du langage naturel (NLP), les systèmes d'IA peuvent convertir la dictée vocale en texte avec une précision remarquable, souvent supérieure aux logiciels de reconnaissance vocale traditionnels. Mieux encore, ils peuvent aller au-delà de la simple transcription, en structurant les informations médicales. L'IA peut identifier les éléments clés du compte rendu (indications, technique, constatations, conclusion), les organiser dans un format standardisé et même pré-remplir certaines sections.

Cette structuration automatisée est conforme aux normes comme RadLex et DICOM Structured Reporting, facilitant l'interopérabilité et l'exploitation des données pour la recherche ou l'audit. Les avantages sont multiples : réduction drastique du temps de rédaction, diminution des erreurs de transcription, et uniformisation de la qualité des rapports. C'est un exemple frappant d'exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA.

Des plateformes comme Rad Report AI sont conçues précisément pour cette tâche. Elles analysent le contenu des dictées, en extraient les informations pertinentes et génèrent des comptes rendus prêts à être validés. Cela libère un temps précieux pour le radiologue, lui permettant de se concentrer sur l'interprétation d'images complexes et la communication avec les cliniciens. Nous vous invitons à essayer Rad Report AI pour découvrir comment cette technologie peut transformer votre pratique quotidienne.

De plus, l'IA peut effectuer une relecture automatisée, vérifiant la cohérence des termes, la présence de toutes les informations requises et même détectant des incohérences entre les constatations et la conclusion. Cette assistance à la relecture réduit le risque d'erreurs et améliore la qualité globale des rapports. Un autre cas d'étude fascinant qui démontre comment une clinique a concrètement réduit son temps de rapport grâce à l'IA est l'utilisation d'outils intelligents pour automatiser certaines parties du processus.

Workflow PACS/RIS et standardisation

L'intégration fluide de l'IA dans les systèmes existants est cruciale pour maximiser les exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA. Le système d'archivage et de communication des images (PACS) et le système d'information radiologique (RIS) sont au cœur du flux de travail d'un service de radiologie. L'IA doit pouvoir interagir de manière transparente avec ces plateformes pour être efficace.

L'IA peut s'intégrer pour prioriser les examens urgents dans la liste de travail du radiologue. Par exemple, un algorithme peut analyser les images TDM cérébrales à la recherche de signes d'hémorragie intracrânienne et, si détectés, remonter le cas en tête de liste, assurant une lecture rapide. Cette priorisation intelligente réduit les délais diagnostiques pour les patients critiques, un gain de productivité majeur.

La standardisation joue un rôle essentiel. L'utilisation de terminologies structurées comme RadLex aide les algorithmes d'IA à comprendre le langage médical et à générer des rapports cohérents. Les checklists de reporting, souvent intégrées dans les systèmes de compte rendu, peuvent être complétées ou vérifiées par l'IA, assurant l'exhaustivité et la conformité aux bonnes pratiques. Pour les recommandations sur les pratiques de qualité en imagerie, l'organisation Haute Autorité de Santé (HAS) fournit des lignes directrices précieuses.

Les modèles de compte rendu standardisés, enrichis par l'IA, sont une aubaine. Ils garantissent que toutes les informations pertinentes sont incluses et présentées de manière claire et concise. Cette standardisation n'est pas seulement un gain de temps, elle améliore aussi la communication entre radiologues et cliniciens, réduisant les ambiguïtés et facilitant la prise de décision thérapeutique.

Cas cliniques types

Pour illustrer concrètement l'impact de l'IA, examinons quelques scénarios où elle apporte une valeur ajoutée significative dans le flux de travail quotidien.

Cas 1 : Dépistage rapide des hémorragies intracrâniennes post-traumatiques

Un patient arrive aux urgences suite à un traumatisme crânien léger. Une TDM cérébrale est réalisée. Traditionnellement, le radiologue doit lire toutes les TDM crâniennes urgentes, ce qui peut être chronophage en cas d'afflux important. Avec l'IA, un algorithme analyse automatiquement les images dès l'acquisition.

Si une hémorragie intracrânienne est détectée, le cas est instantanément marqué comme "urgent" et remonte en haut de la liste de travail du radiologue, qui reçoit une notification. Le temps entre l'acquisition de l'image et l'alerte diagnostique est considérablement réduit, permettant une intervention plus rapide et potentiellement salvatrice pour le patient. C'est un des exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA les plus parlants.

Cas 2 : Détection et suivi des nodules pulmonaires

Un programme de dépistage du cancer du poumon par TDM basse dose génère des centaines d'examens par semaine. Chaque examen nécessite une analyse minutieuse pour détecter, mesurer et suivre les nodules pulmonaires. C'est une tâche répétitive et sujette à l'erreur humaine en raison de la fatigue visuelle.

L'IA intervient en analysant chaque TDM, identifiant tous les nodules, les mesurant automatiquement et les comparant aux examens précédents pour évaluer leur évolution. Le radiologue revoit ensuite les cas signalés par l'IA, validant ou modifiant ses observations. Ce processus réduit considérablement le temps de lecture et améliore la cohérence du suivi, augmentant la capacité du service à gérer un plus grand volume de dépistage.

Cas 3 : Optimisation des comptes rendus d'IRM du genou

Un radiologue dicte un compte rendu d'IRM du genou. Plutôt que de dicter chaque élément (ligaments croisés, ménisques, cartilages, etc.), il peut utiliser un système de reconnaissance vocale et de NLP basé sur l'IA. Le système transcrit la dictée, identifie les structures anatomiques et les pathologies mentionnées, et les organise dans un modèle de compte rendu structuré.

Par exemple, si le radiologue dicte "rupture complète du ligament croisé antérieur", l'IA peut automatiquement positionner cette constatation sous la section "Ligaments" et même suggérer des phrases standardisées pour la description. La conclusion est également générée à partir des constatations principales, nécessitant seulement une validation rapide du radiologue. Ce gain de temps est colossal, et un exemple parfait d'amélioration de la productivité. Pour des résultats similaires, vous pourriez consulter cet article: Étude de cas sur l'IA en radiologie : comment une clinique a amélioré sa précision et sa vitesse.

Modèles de compte rendu et checklists

L'utilisation de modèles de compte rendu et de checklists est une pratique essentielle pour garantir l'exhaustivité et la clarté des rapports radiologiques. L'IA peut grandement faciliter leur application et leur personnalisation.

Pour un compte rendu structuré, par exemple, pour une IRM prostatique selon les critères PI-RADS, un système d'IA peut proposer un modèle pré-rempli avec les sections obligatoires : indications, technique, lobes périphériques, zone de transition, vésicules séminales, ganglions, et conclusion PI-RADS. Le radiologue n'a qu'à compléter ou valider les informations spécifiques au cas.

Une checklist automatisée par l'IA peut vérifier que tous les éléments critiques ont été abordés dans le rapport, comme la mention du contraste, la taille des lésions, ou la comparaison avec des examens antérieurs. Cela réduit le risque d'oublis et assure la conformité aux directives cliniques. Ces outils augmentent la qualité et la reproductibilité des rapports, tout en réduisant la charge cognitive du radiologue.

Ces systèmes ne se contentent pas d'imposer un format ; ils peuvent s'adapter aux préférences du radiologue et aux spécificités de chaque type d'examen. En fin de compte, l'objectif est de produire des rapports clairs, concis et informatifs, qui répondent aux besoins des cliniciens et améliorent la prise en charge des patients. L'intégration de l'IA dans la rédaction des comptes rendus permet d'automatiser le reporting radiologique de manière significative.

FAQ

L'IA va-t-elle remplacer les radiologues ?

Non, l'IA est un outil d'assistance. Elle est conçue pour augmenter les capacités des radiologues en automatisant des tâches répétitives, en détectant des anomalies et en structurant les rapports, mais le jugement clinique final et la relation médecin-patient restent l'apanage de l'humain.

Comment l'IA améliore-t-elle la détection des maladies ?

L'IA améliore la détection en analysant rapidement de vastes volumes de données, en identifiant des motifs subtils difficiles à percevoir pour l'œil humain et en réduisant la fatigue visuelle. Cela conduit à une sensibilité accrue pour de nombreuses pathologies, comme les cancers ou les fractures.

Quels sont les défis majeurs de l'intégration de l'IA en radiologie ?

Les défis incluent la qualité et la quantité des données d'entraînement, l'intégration transparente avec les systèmes existants (PACS/RIS), la validation clinique rigoureuse des algorithmes, les considérations éthiques et réglementaires, et la formation des radiologues à ces nouvelles technologies.

L'IA peut-elle réduire la dose de rayonnement en TDM ?

Oui, l'IA peut optimiser les protocoles d'acquisition TDM pour réduire la dose de rayonnement tout en maintenant une qualité d'image suffisante pour le diagnostic. Elle peut également améliorer la reconstruction d'images à partir de données à faible dose, diminuant ainsi l'exposition du patient.

Comment Rad Report AI aide-t-il spécifiquement les radiologues ?

Rad Report AI utilise l'IA pour transformer les dictées de comptes rendus en rapports structurés et formatés en quelques secondes. Il comprend le langage médical, organise les constatations et met en évidence les pathologies clés, libérant ainsi le radiologue des tâches de rédaction fastidieuses.

Glossaire

  • IA (Intelligence Artificielle) : Ensemble de techniques permettant à des machines d'imiter des fonctions cognitives humaines comme l'apprentissage et la résolution de problèmes.
  • Machine Learning (Apprentissage Automatique) : Sous-domaine de l'IA où les systèmes apprennent à partir de données sans être explicitement programmés.
  • Deep Learning (Apprentissage Profond) : Sous-domaine du Machine Learning utilisant des réseaux de neurones artificiels profonds pour analyser des données complexes.
  • NLP (Natural Language Processing / Traitement du Langage Naturel) : Branche de l'IA permettant aux ordinateurs de comprendre, interpréter et générer le langage humain.
  • PACS (Picture Archiving and Communication System) : Système informatique pour l'archivage, la transmission et la visualisation des images médicales.
  • RIS (Radiology Information System) : Système d'information utilisé pour gérer le flux de travail d'un service de radiologie, de la prise de rendez-vous au compte rendu.
  • DICOM (Digital Imaging and Communications in Medicine) : Standard international pour le stockage et la transmission des images médicales et des informations associées.
  • RadLex : Terminologie contrôlée et structurée utilisée en radiologie pour la description des images et des rapports.
  • CAD (Computer-Aided Detection) : Logiciel qui aide le radiologue à détecter des anomalies potentielles sur les images médicales.
  • TDM (Tomodensitométrie) : Technique d'imagerie utilisant les rayons X pour créer des images en coupes du corps.
  • IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : Technique d'imagerie utilisant un champ magnétique et des ondes radio pour produire des images détaillées des organes et des tissus.
  • Flux de travail (Workflow) : Séquence d'activités interconnectées et interdépendants pour la réalisation d'un processus.
  • Productivité : Mesure de l'efficacité avec laquelle les ressources sont utilisées pour produire des biens ou des services.
  • Segmentation : Processus de division d'une image en plusieurs régions ou segments pour faciliter l'analyse.
  • Débruitage : Processus de réduction du bruit (artefacts aléatoires) dans une image pour améliorer sa clarté.

Avertissement

Cet article est destiné aux professionnels de la radiologie et de l'imagerie médicale à des fins d'information générale et d'éducation. Il ne constitue en aucun cas un avis médical ou un substitut à l'expertise clinique. Les informations fournies ne doivent pas être utilisées pour le diagnostic ou le traitement de problèmes de santé individuels. Les décisions médicales doivent toujours être prises en consultation avec un professionnel de la santé qualifié, en tenant compte du contexte clinique spécifique de chaque patient.

Conclusion

Les exemples concrets d'amélioration du flux-de-travail-productivite en radiologie par l'IA que nous avons explorés démontrent que l'intelligence artificielle n'est plus une technologie lointaine, mais un partenaire stratégique et opérationnel déjà bien ancré dans les services d'imagerie. De la priorisation intelligente des examens à l'automatisation de la rédaction des comptes rendus, l'IA offre des solutions tangibles pour répondre aux défis quotidiens des radiologues.

En augmentant l'efficacité, la précision et la rapidité des diagnostics, l'IA permet aux professionnels de se concentrer sur des tâches à plus haute valeur ajoutée, d'améliorer la qualité des soins et, in fine, d'optimiser l'expérience patient. L'intégration de ces outils transforme profondément la pratique radiologique, la rendant plus performante et plus résiliente face à la croissance continue des volumes d'examens.

Pour les radiologues soucieux d'optimiser leur flux de travail et d'accroître leur productivité, l'adoption de solutions d'IA est devenue non seulement pertinente, mais essentielle. Ne manquez pas l'opportunité de révolutionner votre pratique. Découvrez comment générer des comptes rendus radiologiques plus rapidement et plus efficacement. Nous vous invitons à essayer Rad Report AI dès aujourd'hui et à faire l'expérience de la transformation numérique au sein de votre service.

RRA

Écrit par

Rad Report AI

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